Cas d'étude

Ce projet est essentiellement à visée méthodologique : Finaliser et tester des indicateurs pour évaluer, en appui à la gestion, l'efficacité des AMP.
Les cas considérés reflètent une variété d'écosystèmes et de contextes afin de garantir une certaine généricité de la démarche qui aurait ensuite vocation à être appliquée à d’autres AMP ou projets d’AMP. L’ensemble des cas d’étude a en commun d’être soumis à des pressions anthropiques diverses provenant des usages s’exerçant au sein de ces AMP.

Plan
Réserve naturelle de Cerbère-Banyuls
Réserve naturelle des bouches de Bonifacio
Parc marin de la Côte Bleue
Cantonnement de pêche du Cap Roux
Réserves de la province sud de Nouvelle-Calédonie
Réserve naturelle marine de La Réunion
Cas d'étude Mayotte
Réserve naturelle nationale de Saint-Martin

Réserve Naturelle de Cerbère-Banyuls (RNCB)

haut de page

http://www.cg66.fr/62-la-reserve-marine-de-cerbere-banyuls.htm

Contexte

Cette réserve, d'une surface de 617 ha, a été créée en 1974. La réserve intégrale du Cap Réderis (64 ha) a été créée en 1977. Dans la réserve intégrale, pêche, plongée et mouillage sont interdits. Pêche et plongée sont contrôlées dans la réserve partielle. Les objectifs de la réserve sont la protection de la biodiversité côtière, le développement socio-économique des activités liées à la mer, notamment les pêcheries, l'éducation et la recherche. Elle fait l'objet de recherches scientifiques suivies depuis sa création et possède un plan de gestion qui a été révisé en 2006 (Licari 2006). Ce plan de gestion qui inclut des actions de surveillance sans aucune intervention humaine ainsi que des opérations de génie écologique visant à reconstituer certains habitats naturels, suppose une étude et une évaluation approfondie du patrimoine existant, puis une hiérarchisation des objectifs à atteindre ainsi que l'identification des actions à entreprendre.

Figure n°1 : Localisation de la Réserve Naturelle Marie de Cerbère-Banyuls. Zone de protection renforcée (réserve intégrale) et zone périphérique (protection partielle)

Coordinateurs de site

Coordinateurs

Partenaires

Instituts

Gestionnaire

Jérôme Payrot

Réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls

Scientifique

Marion Jarraya

UMR 5110 CNRS-UPVD "CEFREM"

Philippe Lenfant

Acquis de l'AMP issus du projet

Thème

Nombre de métriques testées

Nombre de métriques validées et retenues dans le tableau de bord

Biodiversité / Ressources

77

30

Usages

58

45

Gouvernance

70

49

Documents liés :

Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio (RNBB)

haut de page

http://www.parcmarin.com/parc.php

Contexte

La RNBB a été créée en 1999. Elle comprend deux réserves plus anciennes, la Réserve naturelle des Iles Cerbicale (1981), et celle des îles Lavezzi (1982). Trois niveaux de protection existent sur la Réserve: a) sur la majeure partie du périmètre les activités sont régies par le droit commun avec certaines limitations relatives à l’introduction d'espèces et au dérangement, et la pêche de loisir/professionnelle est soumise à la réglementation en vigueur, la pêche sous-marine étant autorisée; b) des zones de protection renforcée, couvrant 12 000 ha où la pêche sous-marine est interdite, la plongée sous-marine soumise à autorisation, les débarquements limités à certaines îles et réglementés, et la pêche professionnelle autorisée ; et c) au sein des périmètres de protection renforcée, 1 200 ha sont érigés en zones de non-prélèvement où toute forme de pêche, ainsi que la plongée sous-marine sont interdites. De tous les cas d’étude, c’est celui où la pêche artisanale est la plus importante, malgré un fort développement touristique générateur de conflits d’usages. Depuis 2000, l’Office de l’Environnement de la Corse par l’intermédiaire de la RNBB suit chaque année l’effort et les productions de la pêche artisanale grâce à un partenariat avec la prud’homie de Bonifacio. Une très large majorité des pêcheurs adhère à cette collaboration. Les pêcheurs ont depuis une vingtaine d’années contribué directement à la mise en place des réglementations visant à protéger la ressource halieutique (cantonnements de pêche, limitation de la taille minimale des mailles de filets trémails, mise en place des réserves naturelles).

Figure n°2 : Carte de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio

Coordinateurs de site

Coordinateurs

Partenaires

Instituts

Gestionnaire

Jean-Michel Cullioli

Office de l'environnement de la Corse

Scientifique

Jean-Antoine Tomasini

ECOLAG Université de Montpellier 2

Acquis de l'AMP issus du projet

Thème

Nombre de métriques testées

Nombre de métriques validées et retenues dans le tableau de bord

Biodiversité / Ressources

27

0

Usages

0

Gouvernance

0

0

Documents liés :

Parc Marin de la Côte Bleue (PMCB)

haut de page

http://www.parcmarincotebleue.fr/

Contexte

Résultant d’une démarche associative soutenue par le Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur, le Conseil Général et les communes voisines depuis 1982, le syndicat mixte Parc Marin de la Côte Bleue a été créé en 2000. Les Comités Locaux des Pêches Maritimes et des Prud'homies de Pêche de Marseille et de Martigues sont représentés au Conseil d'administration du PMCB. Le PMCB comprend deux réserves : a) la Réserve de Carry-le-Rouet, créée en 1982, d’une surface de 85 ha en bordure de littoral et qui s'étend à environ un demi mille au large; et b) la réserve du Cap Couronne (210 ha) créée en 1996 sous l’impulsion des représentants des pêcheurs professionnels de Martigues. Les objectifs assignés aux deux réserves sont a) une meilleure gestion des activités halieutiques professionnelles (protection d’habitats favorables aux espèces marines ; b) la reconstitution de biotopes naturels en équilibre avec leur faune et leur flore ; et c) la mise en place d'expériences innovantes contribuant à la connaissance, la protection et la gestion du milieu marin méditerranéen. Un plan de gestion est en cours d’élaboration pour fin 2007, dont les objectifs stratégiques sont au nombre de six : 1) renforcer la connaissance du patrimoine marin et littoral local, 2) gérer, protéger et valoriser les milieux naturels marins et littoraux, 3) valoriser la ressource halieutique et assurer les conditions d’une gestion durable, 4) favoriser une gestion raisonnée des usages récréatifs liés à la mer et au littoral, 5) contribuer au bon état écologique du milieu, et 6) répondre à la demande d’information, de sensibilisation et d’éducation du public, renforcer les partenariats sur l’environnement et le développement durable.

Figure n°3 : Carte de la réserve naturelle du Parc Marin de la Côte Bleue

Coordinateurs de site

Coordinateurs

Partenaires

Instituts

Gestionnaire

Éric Charbonnel

Parc marin de la côte Bleue

Scientifique

Laurence Le Diréach

GIS Posidonie

Acquis de l'AMP issus du projet

Thème

Nombre de métriques testées

Nombre de métriques validées et retenues dans le tableau de bord

Biodiversité / Ressources

60

45

Usages

117

72

Gouvernance

70

51

Documents liés :

Cantonnement de pêche du Cap Roux (CR)

haut de page

http://www.ville-saintraphael.fr/index.php?id=372

Contexte

Ce cantonnement créé en 2004 et d’une superficie de 450 ha environ est une zone où toute pêche est interdite. Elle a été choisie de par sa biodiversité (elle héberge des habitats essentiels pour les poissons) pour protéger la reproduction du poisson et contribuer à la protection des ressources halieutiques. Elle a été créée à l'instigation de la Prud’homie de pêche de Saint Raphaël qui souhaite maintenant mettre en place un plan de gestion. Ces plans de gestion des prud'homies ne sont pas encore obligatoires mais seront probablement imposés sous peu par l'Union Européenne. Le plan de gestion sera élaboré en collaboration avec deux partenaires scientifiques : IFREMER pour les pêches professionnelle et récréative et Université de Nice pour les indicateurs au niveau des peuplements de poissons et de l'écosystème. Un indicateur de diversité et d’état des peuplements de poissons, mis au point pour la Méditerranée nord-occidentale et testé pendant plus de 5 années est actuellement utilisé en routine au sein du cantonnement. Les premiers résultats montrent déja, 15 mois après la mise en place du cantonnement, l'existence d'une différence avec les zones extérieures.

Figure n°4 : Carte de la réserve naturelle du Cantonnement de pêche de Cap Roux

Coordinateurs de site

Coordinateurs

Partenaires

Instituts

Gestionnaire

Scientifique

Patrice Francour

Université de Nice

Acquis de l'AMP issus du projet

Thème

Nombre de métriques testées

Nombre de métriques validées et retenues dans le tableau de bord

Biodiversité / Ressources

49

33

Usages

65

30

Gouvernance

51

25

Documents liés :

Réserves de la province sud de Nouvelle Calédonie (NC)

haut de page

http://www.province-sud.nc/environnement/parcs-et-reserves-naturels/reserves-marines

Contexte

Le parc du grand Nouméa faisant face à l’agglomération du « Grand Nouméa » est l’espace lagonaire soumis aux plus fortes pressions anthropiques urbaines en Nouvelle-Calédonie. Il concentre ainsi une part majeure de l’activité plaisancière et touristique. Face au fort accroissement démographique dans cette zone, des mesures ont dû être prises pour maintenir l’état exceptionnel des ressources et des écosystèmes. Dix Aires Marines Protégées (AMP) ont été progressivement mises en place dans ce parc marin depuis 1981. Un suivi scientifique des peuplements de poisson, du macrobenthos et des habitats du Parc du Grand Nouméa a permis de mettre en évidence des effets de réserve bénéfiques très nets sur la densité, la biomasse et la structure de taille des espèces de poissons commerciaux (Wantiez et al., 1997). Par ailleurs, les agents du Service de la Protection du Lagon (Direction de l’Environnement, Province Sud) en charge de la gestion de ces AMP veillent au respect de la réglementation dans le Parc du Grand Nouméa depuis 1991 (année d’acquisition du premier bateau de surveillance). Cette activité de contrôle est complétée par une politique de gestion des activités dans le Parc. Tous ces efforts consentis par la collectivité doivent être justifiés d’où le besoin impératif d’évaluer la performance des AMP.

Les catégories d’aires protégées présentes dans le Parc du Grand Nouméa sont :

  • La réserve naturelle intégrale (instituée en vue d’empêcher tout impact lié aux activités humaines (article 211-8 du Code de l’environnement, 2009).
  • La réserve naturelle (instituée en vue de permettre le maintien, la conservation, la réhabilitation des espèces menacées, endémiques ou emblématiques et la restauration voire la reconstitution d’habitats. Certaines activités humaines compatibles avec ces objectifs de gestion peuvent y être menées (article 211-10 du Code de l’environnement, 2009).
  • L’aire de gestion durable des ressources (instituée en vue de permettre, dans le cadre d’une gestion active, de concilier la protection durable de certains caractères écologiques ainsi que la diversité biologique et le développement d’activités compatibles avec cet objectif de protection durable (article 211-12 du Code de l’environnement, 2009).

Figure n°5 : Carte des réserves de la province sud de Nouvelle Calédonie

Coordinateurs de site

Coordinateurs

Partenaires

Instituts

Gestionnaire

Emmanuel Coutures

Service de la mer et de la protection du lagon - Direction de l’environnement de la province sud de Nouvelle Calédonie

Scientifique

Dominique Pelletier

LEAD-NC IFREMER / Nouméa

Laurent Wantiez

Université de Nouvelle-Calédonie

Acquis de l'AMP issus du projet

Thème

Nombre de métriques testées

Nombre de métriques validées et retenues dans le tableau de bord

Biodiversité / Ressources

120

57

Usages

80

45

Gouvernance

73

33

Documents liés :

Réserve naturelle marine de la Réunion (RNMR)

haut de page

http://www.reservemarinereunion.fr/

Contexte

Officiellement créée en 2007, au terme d’une longue procédure de concertation menée auprès des usagers et acteurs concernés et d'une superficie de 3500 ha sur quarante kilomètres de littoral, la Réserve s’étend depuis le haut du rivage, jusqu’à la ligne des 50 mètres de fond, soit environ 200 à 2000 m de large. Le zonage comprend une zone où s’applique la réglementation générale, des zones de protection renforcée (~50 % de la superficie) où les activités de pêche sont restreintes, et des zones de protection intégrale (5 % du territoire) interdites à toute fréquentation humaine. La réserve intègre près de 80 % des récifs de l'île, un élément patrimonial et paysager majeur. L’objectif principal de la Réserve est de protéger les habitats et les ressources d’une pression croissante due à un important développement urbain, économique et récréatif. La Réserve devra également jouer un rôle de catalyseur pour une meilleure prise en compte de l’enjeu de préservation des récifs coralliens dans l’ensemble des politiques d’aménagement et de développement menées à l’échelle des bassins versants de l’ouest de la Réunion. L’Association Parc Marin de la Réunion est gestionnaire de cette Réserve Naturelle Marine et sera amenée à proposer et appliquer des plans de gestion quinquennaux.

Figure n°6 : Carte des réserves naturelle marine de la Réunion

Coordinateurs de site

Coordinateurs

Partenaires

Instituts

Gestionnaire

Emmanuel Tessier

Réserve naturelle marine de La Réunion

Scientifique

Pascale Chabanet

Université de La Réunion

Acquis de l’AMP issus du projet

Thème

Nombre de métriques testées

Nombre de métriques validées et retenues dans le tableau de bord

Biodiversité / Ressources

64

49

Usages

44

15

Gouvernance

14

12

Documents liés :

Cas d'étude Mayotte

haut de page

http://www.aires-marines.fr/parc-naturel-marin-mayotte.html

Contexte

Le Parc naturel marin de Mayotte a été créé par le décret n°2010-71 du 18 janvier 2010 après 2 ans d’étude sur la possibilité d’une telle création. Cependant étant donné que le début du projet est antérieur à la création du parc, on parle ici de cas d'étude Mayotte. La superficie du parc atteint 68 381 km² car il couvre l’ensemble des eaux territoriales de Mayotte. Les traits caractéristiques qui justifient la création de ce parc naturel marin et qui sont autant d’enjeux sur lesquels se fondent les orientations de gestion du parc sont :

  • un patrimoine naturel marin exceptionnel mais dont la connaissance reste très incomplète,
  • une augmentation rapide des sources de pollution, notamment des milieux aquatiques, induite par une pression démo•graphique très importante,
  • des pratiques de pêche variées, depuis les activités vivrières dans le lagon et la pêche palangrière qui se développe, jusqu’aux navires industriels qui exploitent la ZEE,
  • des activités économiques en devenir, notamment l’aquaculture et le tourisme,
  • des pratiques traditionnelles encore vivantes, témoins d’une histoire riche et qu’il importe de conserver et de valoriser dans une société en mutation rapide,
  • une population majoritairement jeune, responsable de l’avenir du lagon, qu’il est nécessaire de sensibiliser pour qu’elle s’approprie le patrimoine naturel marin et les enjeux qui s’attachent à sa conservation. (Arnaud et al., 2009)

L’outil parc naturel marin est un outil non réglementaire dont la gouvernance est exercée conjointement par l’Agence des aires marines protégées et par le conseil de gestion, représentatif des acteurs locaux (élus, administrations, professionnels, associations, experts…). Cette AMP étant très récente, les données utilisées dans le programme concernent d’autres aires marines protégées inclues dans le parc naturel marin de Mayotte, tel que le cantonnement de pêche de la passe en S, créé en 1990.

La mise en place d’un tableau de bord nécessite maintenant de pouvoir visualiser des tendances temporelles et de définir des valeurs seuils aux indicateurs qui permettront l’établissement de diagnostics. Ceci implique l’élaboration d’un plan de gestion qui intègre dès aujourd’hui son plan d’évaluation afin de prévoir les financements et la logistique nécessaires au suivi des différents indicateurs de la performance de l’aire marine protégée.

Coordinateurs de site

Coordinateurs

Partenaires

Instituts

Gestionnaire

Scientifique

Julien Wickel

Lagonia

Alexandra Gigou

Acquis de l’AMP issus du projet

Thème

Nombre de métriques testées

Nombre de métriques validées et retenues dans le tableau de bord

Biodiversité / Ressources

55

21

Usages

13

12

Gouvernance

72

39

Documents liés :
  • Questions spécifiques MAY à partir du questionnaire harmonise pêche récréative (PAMPA/MAY/WP3/1)
  • Question spécifiques MAY à partir du questionnaire perceptions autres usagers (PAMPA/MAY/WP3/2)

Réserve naturelle nationale de Saint-Martin (RNNSM)

haut de page

http://www.reservenaturelle-saint-martin.com/

Contexte

La Réserve naturelle nationale de Saint-Martin (RNNSM), d'une superficie totale de 3.060 hectares (153 ha terrestres et 2.907 ha marins), a été créée le 3 septembre 1998 par le décret ministériel n°98-802.

L'objectif premier ayant motivé la création de la Réserve naturelle de Saint-Martin est la protection de la biodiversité et des milieux naturels de l'ïle. Ainsi, la mise en place de l'outil RNN a permis de protéger cinq unités écologiques caractéristiques du patrimoine naturel de Saint-Martin :

- Les formations coralliennes (bio-construites et non bio-construites) quasimen,

- Exclusivement toutes situées dans la RNN,

- Les herbiers de phanérogames marines,

- La mangrove,

- Les étangs et lagunes (en cours de labellisation Ramsar)

- Les formations sèches xérophiles (et notamment les forêts de Gaïacs Gaiacum officinale).

Pour permettre de préserver ces milieux naturels remarquables au sein de la RNNSM, de nombreuses activités sont interdites (art. 5 à 22 du décret 98-802 du 3 septembre 1998) telles que :

- De déranger ou troubler les animaux, leurs oeufs, couvées, portées ou nids, et de les emporter,

- De chasser, pêcher à la ligne, au filet, à la nasse, de pratiquer la chasse sous-marine au fusil ou instrument similaire, de ramasser des animaux vivants ou morts,

- De pratiquer du ski-nautique ou jetski

- Pêcher à l'épervier et tout type de pêche ciblant des espèces pélagiques de petite taille sans contact du filet avec le fond peut être autorisé par arrêté préfectoral.

Toutefois, la RNN est un outil en perpétuelle interaction avec son environnement socio-économique, les activités respectueuses de l'environnement et compatibles avec l'objectif de création sont permises.

Cette AMP est actuellement gérée conjointement par l'Association de gestion de la Réserve naturelle, des collectivités locales et les autorités maritimes de Saint-Martin, à compter également l'existence d'un partenariat étroit et bénéfique avec l'association des usagers de la mer "Métimer".

Le suivi des indicateurs est présenté par des rapports d'études mis en ligne sur le site de la RNN (http://www.reservenaturelle-saint-martin.com./doc/ra2011.pdf) et un projet de conférence annuelle de restitution des études est en cours. L'AMP est financée par les collectivités et l'Association de gestion de la Réserve naturelle (perception d'une redevance de 1.52 euros/jour/personne) ainsi que par la DEAL Guadeloupe.

La mise en place d’un tableau de bord nécessite maintenant de pouvoir visualiser des tendances temporelles et de définir des valeurs seuils aux indicateurs qui permettront l’établissement de diagnostics. Ceci implique l’élaboration d’un plan de gestion qui intègre dès aujourd’hui son plan d’évaluation afin de prévoir les financements et la logistique nécessaires au suivi des différents indicateurs de la performance de l’aire marine protégée.

Figure n° 7 : Carte de la réserve naturelle nationale de Saint Martin

Coordinateurs de site

Coordinateurs

Partenaires

Instituts

Gestionnaire

Pauline Malterre

Réserve naturelle nationale de Saint-Martin

Scientifique

Acquis de l’AMP issus du projet

Thème

Nombre de métriques testées

Nombre de métriques validées et retenues dans le tableau de bord

Biodiversité / Ressources

37

19

Usages

26

15

Gouvernance

72

39

Documents liés :